Ou comment le dogme de l'Immaculée Conception nous fait comprendre quelle est notre nature déchue !
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vendredi, décembre 14, 2012
dimanche, novembre 25, 2012
Soyons missionnaires de la Beauté
Sermon en l'honneur de Sainte Cécile
Hail! bright Cecilia, Hail! Fill ev'ry heart
With love of Thee and thy celestial Art!
(Henry Purcell)
English translation coming up soon!
lundi, novembre 19, 2012
Le grain de sénevé
Sermon pour le 6ème dimanche après l'Epiphanie transféré
Evangile - Saint Mattthieu XIII, 31-35:
En ce temps là : Jésus proposa aux foules cette parabole : "Le royaume de cieux est semblable à un grain de sénevé, qu’un homme a pris et a semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, lorsqu’il a poussé, il est plus grand que les plantes potagères et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches." Il leur dit une autre parabole : "Le royaume des cieux est semblable au levain qu’une femme prit et mélangea dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que le tout eût fermenté." Jésus dit aux foules toutes ces choses en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, pour que s’accomplît la parole dite par le prophète : J’ouvrirai ma bouche en paraboles, je révélerai des choses cachées depuis la création du monde.
Correction: à 8'58: l'Eglise militante qui combat (et non se combat) sur terre! Evidemment !
mardi, août 28, 2012
Sermon pour le 13e dimanche après la Pentecôte
Evangile selon saint Luc XVII, 11 - 19
Et, comme Jésus se rendait à Jérusalem, il passa par les confins de la Samarie et de la Galilée. Et alors qu'il entrait dans un village, vinrent à sa rencontre dix lépreux, qui se tinrent à distance;et, élevant la voix, ils dirent: " Maître Jésus, ayez pitié de nous! " Les ayant vus, il leur dit: " Allez vous montrer aux prêtres. " Et, comme ils y allaient, ils furent guéris. L'un d'entre eux, voyant qu'il était guéri, revint en glorifiant Dieu à haute voix, tomba à ses pieds la face contre terre et lui rendit grâces. Et c'était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit: " Est-ce que les dix n'ont pas été guéris? Et les neuf, où sont-ils ? Ne s'est-il trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir rendre gloire à Dieu? " Et il lui dit: " Lève-toi, va; ta foi t'a sauvé. "
Les lépreux étaient considérés comme impurs par les juifs et on les excluait de la société. Notre société moderne considère d'autres formes d'impurité. Qu'importe pour les disciples du Christ d'être exclus, pourvu qu'ils invoquent le nom du Seigneur ! Il faut trouver grâce devant Dieu et non devant le monde.
Sermon audio: clic
lundi, août 20, 2012
Sermon pour le 12e dimanche après la Pentecôte
Se garder du péché est la condition pour pouvoir aimer son prochain et accomplir la loi et les commandements.
Clic: sermon audio
Clic: sermon audio
mercredi, juin 20, 2012
Sermon pour la fête du Sacré Coeur
Clic: Sermon audio
Notes:
Notes:
1) Le "si vous voulez bien vous taire" à la 40e seconde concerne les enfants de choeur qui étaient bien bavards ce jour-là ! Les monstres ! ;)
2) Question de la charité et de la grâce (3e minute)
La charité est toujours accompagnée d'autres dons divins... et tout d'abord la grâce sanctifiante.
On ne peut avoir la charité sans la foi
Saint Thomas: Question sur l'infidélité IIa IIae Q10 art 1
L'infidélité peut se prendre de deux manières. D'abord dans le sens d'une pure négation, au point qu'on sera dit infidèle du seul fait qu'on n'a pas la foi. Ensuite on peut entendre l'infidélité au sens d'une opposition à la foi, lorsque quelqu'un refuse de prêter l'oreille à cette foi, ou même la méprise, selon la parole d'Isaïe (53, 1): " Qui a cru à ce que nous annonçons? " C'est en cela que s'accomplit proprement la raison d'infidélité. Et en ce sens l'infidélité est un péché.
Mais, si l'infidélité est prise dans le sens purement négatif, comme chez ceux qui n'ont absolument pas entendu parler de la foi, elle n'a pas raison de péché, mais plutôt de châtiment, parce qu'une telle ignorance du divin est une conséquence du péché du premier père. Or, ceux qui sont infidèles de cette façon sont damnés pour d'autres péchés qui ne peuvent être remis sans la foi, mais non pour le péché d'infidélité. Aussi le Seigneur dit-fi (Jn 15, 22): " Si je n'étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils n'auraient pas de péché. " Et S. Augustin explique que le Seigneur parle " de ce péché par lequel ils n'ont pas eu foi dans le Christ ".
On touche ici à la docrine de la justification. Le Concile de Trente rappelle l'impuissance de la Loi et de la nature pour la justification. Rappel: la justification est le passage de l'état de péché à l'état de grâce, nécessaire au salut. Reprenant saint Paul, le concile affirme que l'homme est justifié par la foi. Toutefois la foi n'est que le commencement du salut. Les oeuvres devront suivre (observation des commandements...)
dimanche, juin 03, 2012
Sermon pour la Sainte Trinité
Sermon audio en français: Un clic ici !
In English... as it is an old sermon given 3 years ago that I translated in French: Here!
In English... as it is an old sermon given 3 years ago that I translated in French: Here!
dimanche, avril 29, 2012
Sermon pour le 3e dimanche après Pâques
Quelques considérations en période d'élection !
En fichier audio: Sermon 3e dimanche après Pâques
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, nous entendons beaucoup parler de la construction de l’Europe, et l’intention est certainement bonne: obtenir la paix et la prospérité économique, partager les connaissances scientifiques et les valeurs culturels etc... L’Eglise ne peut voir que d’un bon oeil et encourager de tels projets. En 1948 le Pape Pie XII s’adressait aux Congressistes de l’Union Européenne des Fédéralistes et leur disait:
“Nous sommes très sensible à votre démarche, Messieurs. Elle nous prouve que vous avez compris et apprécié les efforts que, depuis près de dix ans, Nous multiplions sans relâche en vue de promouvoir un rapprochement, une union sincèrement cordiale entre toutes les nations. Soyez-en remercié.”
Sans entrer dans les considérations d’un modèle politique, économique et social particulier, Pie XII rappelait toutefois certains grands principes. Ainsi l’on ne saurait garantir l’union et la paix sans “une base morale inébranlable.” “Si l’Europe veut sortir de ses déchirements, de son malaise et de son inquiétude, demandait-il, ne lui faut-il pas rétablir chez elle le lien entre la religion et la civilisation? ”
L’Eglise catholique a toujours reconnu ce lien profond qui existe entre la religion et la civilisation. En 2002, jean Paul II s’adressait au Parlement italien : “Mon admiration, disait le Pape, n’a fait que croître pour ce pays dans lequel l’annonce évangélique, parvenue ici dès les temps apostoliques, a fait naître une civilisation riche de valeurs universelles et une floraison d’œuvres d’art admirables, par lesquelles les mystères de la foi ont été exprimés dans des images d’une beauté incomparable. Combien de fois n’ai-je pas touché du doigt, pour ainsi dire, les traces glorieuses que la religion chrétienne a imprimées dans les mœurs et dans la culture du peuple italien, et qui se sont concrétisées dans de nombreuses figures de saints et de saintes dont le charisme a exercé une influence extraordinaire sur les populations d’Europe et du monde!”
Et comme son prédecesseur une soixante d’années auparavant, Jean Paul II mettait en garde les parlementaires italiens, et au delà tous les politiques européens:
“Il est donc nécessaire de se garder d’une vision du Continent qui ne prenne en compte que les aspects économiques et politiques, ou qui se laisse aller sans réflexion critique à des modes de vie inspirés par un consumérisme indifférent aux valeurs de l’esprit. Si l’on veut donner une stabilité durable à la nouvelle unité européenne, il est nécessaire de veiller à ce qu’elle s’appuie sur les fondements éthiques qui en furent autrefois la base, laissant en même temps un espace aux richesses et aux diversités des cultures et des traditions qui caractérisent les différentes nations. Devant cette noble Assemblée, je voudrais aussi renouveler l’appel que j’ai adressé ces dernières années aux divers Peuples du Continent: «Europe, au seuil d’un nouveau millénaire, ouvre encore tes portes au Christ !»”
Aujourd’ hui presque tous les politiciens s’accordent sur le fait qu’une Europe unie est nécessaire pour le développement ou même la survie des Nations qui la composent. Certes, on constatera ensuite des divergences quant aux modes et principes qui doivent gouverner à la construction de cette Europe. Sans entrer dans des considérations partisanes, nous dirons à la suite de Benoit XVI qu’il est important que l’Europe reconnaissance d’abord ses racines chrétiennes. Il faut aussi que les Nations qui la composent puissent survivre en tant que Nations et par conséquent conserver un régime de gouvernement qui ne fasse pas d’elles de simples provinces d’un super Etat européen. L’Eglise a toujours reconnu le droit des Nations qui ont chacune leur caractère propre et leur mission, comme le rappelait Joseph de Maistre. Et depuis 2000 ans, l’Eglise, à la suite du Christ, s’adresse aux individus et aux Nations, même si depuis quelques décennies il a fallu qu’elle s’adapte au contexte politique international en reconnaissant l’existence d’institutions internationales auxquelles elle s’adresse aussi, mais toujours en rappelant la primauté des personnes et des Nations justement.
Aujourd’hui, et nous le déplorons, nous ne pouvons plus parler de Nations chrétiennes dans une Europe sécularisée et laïcisée. Il demeure des vestiges culturels, un patrimoine qui se visite hélas dans les musées ou dans les églises qui trop souvent font office de musée quand ce n’est pas pire. L’Europe qui existait jadis et qui avait pour nom Chrétienté n’existe plus. Et c’est une nouvelle Europe que l’on essaie de construire et que l’on veut nous imposer, mais qui ne pourra jamais nous satisfaire tant que les Nations qui la composent ne reviennent pas à leurs racines.
Saint Pierre dans l’épître du jour nous exhorte en tant que pélerins et voyageurs à avoir une bonne conduite parmi les païens. Les païens du temps présent, tout comme ceux des premiers temps de l’Eglise, nous accusent de faire le mal et tous les moyens médiatiques sont bons pour cela. Mais si nous persistons à avoir une bonne conduite, à rendre le bien pour le mal, alors, “ils glorifieront Dieu au jour de sa visite.” Ainsi, en faisant le bien, nous fermerons “la bouche à l’ignorance des insensés.”
Ne nous y trompons pas mes frères, l’election présidentielle qui approche ne changera pas grand chose dans le plus ou moins long terme, car ce qui importe est de revenir à l’essentiel, d’ouvrir les portes au Christ selon l’expression de Jean Paul II. Or en France, Dieu a été banni de la vie publique et politique. Le Christ Roi ne règne plus de par la volonté de nos gouvernants et du peuple plus ou moins éclairé et soi disant souverain qui les ont porté au pouvoir. C’est triste ! C’est dommageable ! Les âmes s’éloignent de Dieu et veulent se bâtir une société sans Lui !
Faut-il pour autant désespérer ? Certainement pas. Au début du XVe siècle, la France était à l’agonie. “Elle périssait faute d’autorité, écrit le Cardinal Touchet ; ni peuple, ni parlement, ni université, ni ducs, ni dauphin, ni reine, ni roi n’en avaient plus. L’impuissance, l’incohérence, l’immoralité civique, pour le moins, étaient partout. La nation française décentrée attendait sa fin ; cent fois pis que cela, elle la souhaitait !” Puis vint l’envahisseur Anglais, Henri V ! “La situation s’aggrava presque jusqu’à perdition.”
En 1422, alors que la dépouille mortelle du roi Charles VI venait à peine d’être ensevelie, le héraut d’arme s’écria selon les paroles rituelles : “ Dieu veuille avoir pitié de l’âme du très haut et très excellent prince Charles, roi de France, sixième du nom, notre naturel et souverain Seigneur !” Puis après une pause, il ajouta: “ Dieu accorde bonne vie à Henri, par la grâce de Dieu roi de France et d’Angleterre, notre souverain Seigneur !”
“Etait-ce donc la fin de la France ? demande le cardinal Touchet, de la France baptisée à Reims par saint Rémy, de la France fille aînée de l’Eglise ?
La réponse, mes frères, nous la connaissons. Et elle vint de la plus extraordinaires des façons. Alors en ce 600è anniversaire de la naissance de notre chère sainte, à quelques jours jours de l’ouverture des fêtes johanniques dans la bonne ville d’Orléans et en d’autres lieux, nous nous souviendrons que le salut vient toujours de Dieu, y compris dans l’ordre temporel. Et tandis que nous sommes toujours dans le temps pascal, nous nous souviendront que notre foi, dont la Résurrection est le fondement, est déjà notre victoire sur le monde !
lundi, mars 26, 2012
Sermon pour l'Annonciation

Si la fête de ce jour vient tempérer les austérités du Carême, en revanche sa signification profonde - la réalité du mystère que nous célébrons - ne contraste nullement avec le sens et l’esprit du Carême. Certainement la discipline est adoucie en ce jour de joie. La liturgie retrouve un caractère plus joyeux. Mais les mystères de l’Incarnation, celui que nous célébrons aujourd’hui, et de la Passion, que nous contemplons ces jours-ci, ne sont que deux aspects d’une même réalité. Ce que nous voyons se dérouler chronologiquement devant nous, et que l’année liturgique nous fait revivre, depuis ce jour où le Verbe s’est fait chair, jusqu’à celui où Il remit Son esprit entre les mains de Son Père, tout ne participe quà une seule et grande oeuvre: celle de notre Rédemption!
Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui étair perdu, nous dit Notre Seigneur. Il est venu pour Son heure lisons-nous en saint Jean, et c’est à cette heure même qu’Il aima ses disciples jusqu’au bout, c’est -à-dire jusqu’à en mourir sur la Croix ! Voilà la raison magnifique et dramatique de l’Incarnation: la Croix qui opèrera l’oeuvre de notre Rédemption, acte sublime d’amour ! Oh que nous serions bien inspiré de méditer sur l’amour qui ose tout, qui permet tout, qui rend possible ce qui était le plus impensable. Car qui aurait jamais imaginer que Dieu puisse se faire homme ? Qui aurait pu imaginer que cet Homme-Dieu puisse s’abaisser, souffrir et mourir dans un acte généreux et fou - mais l’amour est folie - en donnant tout de Lui-même sans compter ? Oui si Dieu s’est fait homme c’est bien pour nous sauver - propter nostram salutem disons-nous dans notre Credo.
On ne peut comprendre l’amour de Dieu sans la Croix, et inversement on ne peut comprendre la Croix, folie et scandale, sans l’Amour. Et qui mieux que la Très Sainte Vierge Marie peut comprendre cet Amour, elle qui était au pied de la Croix, offrant son Fils crucifié et sanglant dans un acte que nul autre ne saurait surpasser, si ce n’est ceux de son Fils, en beauté, dignité et parfait abandon ? Et c’est en elle, arche de la Nouvelle Alliance, que s’accomplit le mystère de l’Incarnation. Et ce sera avec elle que s’accomplira bientôt le mystère de la Rédemption. C’est en elle, en son sein que le Verbe se fit chair, que l’amour divin se révéla physiquement, de même qu’en chaque mère le fruit de l’amour se manifeste quand une nouvelle vie commence. Et il est beau et touchant de voir que le fruit de l’amour humain est une vie nouvelle. Il est encore plus beau et plus touchant de voir que le fruit de l’Amour divin est une nouvelle vie pour ceux qui était mort.
Le Verbe Incarné est bien justement Celui qui révèle par son Incarnation et sa mort la valeur de toute vie humaine qui n’a pas d’autre prix que celui du sang du Christ. Toute vie humaine sans exception parce que le Christ est mort pour tous sans exception. Dieu est l’auteur de la vie. Mais la mort est entré dans le monde. Alors Dieu viendra aussi dans le monde, se faisant mortel pour racheter la vie. C’est cela le sens de l’Incarnation qui éclatera au grand jour le Vendredi Saint par la mort du Christ, mort qui n’est que le prélude de la Résurrection. Le péché est un non-sens; la mort est une absurdité, conséquence du péché; la souffrance est un scandale ! car si Dieu est Amour et vie, comment peut-il les permettre ? La réponse nous est donnée, elle brille, radieuse et lumineuse devant nos yeux: c’est Jésus crucifié ! Encore nous faut-il l’accepter dans la foi, car sans elle, la Passion et la mort du Christ ne sont qu’une absurdité de plus.
Sermon pour le 1er dimanche de la Passion
"Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu; si vous n'entendez pas, c'est que vous n'êtes pas de Dieu."
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