Pensée Vespérale
Les êtres humains sont souvent bien plus gâtes par le Bon Dieu que les anges. Apres tout, le Fils de Dieu a revêtu notre nature, non une nature angélique. On dit que certains anges en seraient tombés de jalousie. C’est humain, dirions-nous… à moins que ce ne soit angélique aussi ?
Il est une chose en effet que les anges n’ont pas, ou du moins, n’ont pas de la même façon que nous. Il s’agit de cette intimité que nous pouvons avoir avec le Sauveur, intimité d’autant plus grande du fait de l’Incarnation qui se prolonge dans l’Eucharistie. Pauvres anges ! Ils n’ont pas la Sainte Communion, eux. Certes, ceux qui sont demeurés fidèles – ceux-là n’ont pas succombé à la tentation de la jalousie – ont maintenant le bonheur de voir leur Créateur. Cela suffit à leur procurer une joie inaltérable. Ils n’ont par conséquent aucune raison de nous jalouser. Et c’est bien ainsi, car nous pourrions, bien malgré nous, leur fournir d’autres occasions de nous envier. Qu’avons-nous donc qu’ils n’ont pas ? Le grand saint François de Sales nous en donne la réponse : « Si la jalousie pouvait pénétrer dans le royaume de l’amour eternel, les anges envieraient les souffrances d’un Dieu pour l’homme et celles de l’homme pour Dieu. »
Il est une chose en effet que les anges n’ont pas, ou du moins, n’ont pas de la même façon que nous. Il s’agit de cette intimité que nous pouvons avoir avec le Sauveur, intimité d’autant plus grande du fait de l’Incarnation qui se prolonge dans l’Eucharistie. Pauvres anges ! Ils n’ont pas la Sainte Communion, eux. Certes, ceux qui sont demeurés fidèles – ceux-là n’ont pas succombé à la tentation de la jalousie – ont maintenant le bonheur de voir leur Créateur. Cela suffit à leur procurer une joie inaltérable. Ils n’ont par conséquent aucune raison de nous jalouser. Et c’est bien ainsi, car nous pourrions, bien malgré nous, leur fournir d’autres occasions de nous envier. Qu’avons-nous donc qu’ils n’ont pas ? Le grand saint François de Sales nous en donne la réponse : « Si la jalousie pouvait pénétrer dans le royaume de l’amour eternel, les anges envieraient les souffrances d’un Dieu pour l’homme et celles de l’homme pour Dieu. »
Ah, vraiment ! Nous, pauvres hommes, ne comprendrons jamais assez à quel point nous sommes bénis !
1 commentaire:
Exquisite little piece, M. L'Abbe. Merci Beaucoup :)
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