mardi, août 07, 2007

Saint Curé d'Ars

Nous fêterons demain Saint Jean-Marie Vianney, le Saint Curé d’Ars. Il me suffit d’évoquer le seul nom de ce petit village pour qu’aussitôt je sente la paix en mon âme, cette même paix qui est venu me surprendre plusieurs fois, à chacun de mes passages, dans ce qui fut jadis la paroisse d’un humble curé de campagne et qui est maintenant la paroisse la plus connue au monde. C’est indéniable, il y a quelque chose à Ars, ou plutôt, il y a quelqu’un ; une personne dont un témoin jadis a pu dire qu’il avait vu Dieu dans un homme en parlant de lui. C’est cela, être un saint. C’est être entièrement transparent à Dieu. Pour moi vivre, c’est le Christ, disait Saint Paul. C’est notre vie à nous aussi. Merci au Saint Curé d’Ars de nous l’avoir si bien rappelé, bien plus par sa vie que par sa prédication.




Paroles du Saint



L'homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l'échelle qui y conduisait. Notre Seigneur, par sa passion, nous en a reformé une autre... La Très Sainte Vierge est en haut de l'échelle, qui la tient à deux mains.
Le Bon Dieu veut nous rendre heureux, et nous ne le voulons pas.
Le Bon Dieu veut nous sauver, et nous ne voulons rien faire pour notre salut.
Dieu est si bon que malgré les outrages que nous lui faisons, Il nous porte en paradis presque malgré nous. C'est comme une mère qui porte dans ses bras son enfant au passage d'un précipice. Elle est tout occupée d'éviter le danger, tandis que son enfant ne cesse de l'égratigner et de lui faire de mauvais traitements.
Quand on pense à l'ingratitude de l'homme envers Dieu, on est tenté de s'en aller de l'autre côté des mers, pour ne pas la voir. C'est effrayant ! Encore si le Bon Dieu n'était pas si bon ! Mais Il est si bon !
Un chrétien créé à l'image de Dieu, racheté par le sang d'un Dieu, un chrétien, l'enfant d'un Dieu, le frère d'un Dieu, l'héritier d'un Dieu ! Un chrétien, l'objet des complaisances des Trois Personnes divines, dont le corps est le temple du Saint Esprit : voilà ce que le péché déshonore !
Si on y pensait bien, on ne pourrait vivre et offenser un Dieu qui est si bon, qui a pris un si bon cœur et qui nous aime tant.
Certains pécheurs ne le voudraient pas chez eux. Ils iraient même prendre leur fusil pour le faire mourir et n'entendre plus parler de Lui. Ca n'y fait rien, Il attend toujours à la porte.
Quand Notre Seigneur est sur l'autel pendant la sainte messe et qu'on prie pour les pauvres pécheurs, alors Il lance des rayons de lumière dans le cœur de ces pauvres pécheurs pour leur faire connaître leurs misères et se convertir, s'ils sont fidèles à la grâce.
Sa patience nous attend.
Aimer un Dieu fait homme et crucifié pour notre salut, amour de reconnaissance.


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