A propos de la déclaration du Saint Père sur le préservatif
Lors des premières campagnes de prévention contre le Sida, l’un des slogans répétés assurait : « Le préservatif préserve de tout, de tout sauf de l’amour. »
En osant dire que le préservatif n’est pas une solution mais qu’il risque même d’aggraver la propagation de la maladie, le Pape a simplement dit la vérité.
Il est reconnu qu’en matière de contraception, le préservatif est loin d’être efficace à 100%. Comment le serait-il alors comme barrière au Sida ?
Il est criminel de faire croire que l’usage du condom protège vraiment de la contamination. Combien de nos jeunes ont basculé dans la maladie alors qu’ils croyaient être protégés « de tout, de tout sauf de l’amour » ? Auraient-ils adopté le même comportement s’ils avaient su que le préservatif ne faisait que diminuer les risques de contamination lors d’un rapport sexuel ? S’ils avaient compris que la répétition des expériences soi-disant protégées n’était autre qu’une forme de « roulette russe » ?
Les politiques français avant de hurler avec les loups contre Benoît XVI devraient se souvenir du scandale du sang contaminé : à l’époque, les pouvoirs publics avait fermé les yeux en connaissance de cause sur un risque marginal d’infection. Mais au bout de ce risque marginal, il y eut bien des morts.
En face d’un risque d’être empoisonné à mort ou de véhiculer la mort, le seul discours responsable est celui qui dit la vérité, toute la vérité, qui ne cache pas les risques encourus et qui rappelle que seuls l’abstinence et la fidélité sont des moyens efficaces de lutte contre le SIDA. A une époque où l’on glose tant sur le « principe de précaution », dans le cadre de nuisances supposées pour la santé, ne devrait-on pas l’appliquer dans un cas aussi grave que celui du SIDA ?
On ne joue pas avec la vie des hommes. On ne crée pas le sentiment d’une fausse sécurité par une propagande mensongère qui entraîne les personnes à adopter des conduites finalement suicidaires car « à risques ». On ne joue pas avec la santé morale et physique de jeunes qui ignorent totalement les déficiences du préservatif. Au contraire, on doit éduquer leur sens des responsabilités.
Si demain des victimes du SIDA l’ayant contracté alors qu’ils utilisaient le préservatif se retournaient contre le ministère de la santé, ce ne serait que justice.
Ceux qui font la leçon au Pape devraient se méfier du possible effet « boomerang » de leur accusation assassine.
En osant dire que le préservatif n’est pas une solution mais qu’il risque même d’aggraver la propagation de la maladie, le Pape a simplement dit la vérité.
Il est reconnu qu’en matière de contraception, le préservatif est loin d’être efficace à 100%. Comment le serait-il alors comme barrière au Sida ?
Il est criminel de faire croire que l’usage du condom protège vraiment de la contamination. Combien de nos jeunes ont basculé dans la maladie alors qu’ils croyaient être protégés « de tout, de tout sauf de l’amour » ? Auraient-ils adopté le même comportement s’ils avaient su que le préservatif ne faisait que diminuer les risques de contamination lors d’un rapport sexuel ? S’ils avaient compris que la répétition des expériences soi-disant protégées n’était autre qu’une forme de « roulette russe » ?
Les politiques français avant de hurler avec les loups contre Benoît XVI devraient se souvenir du scandale du sang contaminé : à l’époque, les pouvoirs publics avait fermé les yeux en connaissance de cause sur un risque marginal d’infection. Mais au bout de ce risque marginal, il y eut bien des morts.
En face d’un risque d’être empoisonné à mort ou de véhiculer la mort, le seul discours responsable est celui qui dit la vérité, toute la vérité, qui ne cache pas les risques encourus et qui rappelle que seuls l’abstinence et la fidélité sont des moyens efficaces de lutte contre le SIDA. A une époque où l’on glose tant sur le « principe de précaution », dans le cadre de nuisances supposées pour la santé, ne devrait-on pas l’appliquer dans un cas aussi grave que celui du SIDA ?
On ne joue pas avec la vie des hommes. On ne crée pas le sentiment d’une fausse sécurité par une propagande mensongère qui entraîne les personnes à adopter des conduites finalement suicidaires car « à risques ». On ne joue pas avec la santé morale et physique de jeunes qui ignorent totalement les déficiences du préservatif. Au contraire, on doit éduquer leur sens des responsabilités.
Si demain des victimes du SIDA l’ayant contracté alors qu’ils utilisaient le préservatif se retournaient contre le ministère de la santé, ce ne serait que justice.
Ceux qui font la leçon au Pape devraient se méfier du possible effet « boomerang » de leur accusation assassine.
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